CHANGER
Le progrès social est possible. A condition de développer l’esprit de coopération et de miser sur le « capital humain ».
Mais comment s’y prendre ? En procédant à un renversement culturel qui tournerait résolument le dos au modèle de la concurrence acharnée pour tout miser sur la coopération.
Par le partage du savoir pouvoir et de l’avoir Cela ne vous rappelle pas quelque chose?
Des responsabilités doivent s’effectuer à chaque échelon de la société, en partant du local jusqu’au national. La famille, l’école, l’association locale, l’entreprise, les instances politiques, tous les acteurs sont concernés.
Dans cette vision, l’une des priorités d’Auchan devraient consister à investir dans le capital humain, en protégeant les personnes et les emplois, en donnant à chacun de nouveaux droits permettant de mieux affronter l’avenir et de maîtriser sa vie.
Des indemnités suffisantes en cas de mise au chômage, et l’accès facile aux outils et réseau de reconversion, pour rebondir.
Un progrès social approfondi implique le droit de tout un chacun à contrôler sa vie et à prendre part, grâce à un niveau d’éducation et d’information suffisant, aux décisions qui l’affectent dans l’entreprise dont il fait partie »
Chez Auchan, il est plus que temps, que les salariés soient associés à part entière aux décisions pour changer le modèle passé, qui a vu les actionnaires prendre l’ascendant et leur logique financière s’imposer sur l’objectif collectif. Ces dérives du profit maximisé, facteur majeur de l’accroissement des inégalités, n’impliquent pas de passer par-dessus bord l’économie de marché.
Mais elles rendent indispensable son organisation en vue de prémunir ses salariés contre les inégalités de traitements avec les actionnaires majoritaires.
Faire entrer les représentants des salariés dans les décisions stratégiques et lutter contre la concentration du capital financier afin de garantir le bon fonctionnement concurrentiel des marchés.
